ROCHEFORT

  Histoire

patrimoine

Liste des monuments religieux, paroisse de Rochefort

(d"apres José Gennart, Monument et vocables religieux dans le diocèse de Namur)


Paroisse de Rochefort (cure de 2ème classe) : rétablie en 1808, englobant l’ancienne paroisse de Saint-Remy. Diocèse de Namur en 1808. Doyenné de Rochefort en 1837. Secteur de Rochefort en 1979. Commune de Rochefort, avant et après la fusion de 1977. Dépendances : annexe de La Briqueterie en 1976 et chapellenie de Havrenne en 1983. Deux vicaires reconnus : 1/ recensé en 1816; 2/ par A.R. 13.5.1912.


Eglise de la Visitation de la Ste-Vierge, 1873
.
rem:  rebâtie en 1871-1873 par la fabrique (A.R. 30.1.1871), qui l’a meublée (A.R. 17.9.1873) et dotée d’orgues (A.R. 8.6.1895 et 13.11.1895). En 1871, la commune avait acquis le terrain nécessaire pour agrandir l’édifice.

rue de Behogne, vers 1899




Chapelle publique St-Lambert, 1863, à Havrenne.

Eglise-annexe Ste-Thérèse de l'Enfant Jésus, 1931, à La Briqueterie.
rem:
L’annexe est une dépendance de la paroisse ou de la succursale, desservie par le clergé affecté à l’église principale.

Chapelle St-Remy, 12e s., remaniée ensuite, connue également sous le nom de Ste-Odile depuis 1715, à Hamerenne, classée en 1946. Oratoire non reconnu, cité en 1999.

La sainte Odile est fêtée le 17 juillet, à Liège et dans le Limbourg, est invoquée contre le mal d'yeux.
"Une insigne relique de cette sainte, enchâssée sous la forme d'un oeil, se vénère à l'église de saint-jacques à Liège...la même chose à lieu à Maeseyck, où se conservent aussi des reliques de sainte Odile".

N.d.E.:" le quatrième dimanche de  juillet, une messe  qui à Hamerenne, village sur la route du Luxembourg, près de Rochefort, se célèbre en l'honneur de sainte Odile , attire une affluence considérable de fidèles.
 Ce n'est qu'en 1714 ou 1715 qu'on transporta le corps de sainte Odile(1), qui née aveugle(2), recouvra  la vue en recevant le baptême, et qui est honorée pour la guérison des maux d'yeux, dans l'église d'Hamerenne, bâtie, comme la chronique  le dit, du temps de Saint-Materne (3).
Jean-Ernest , prince de Leweinstein, évêque de Tournai, prince de stavelot et Comte de Rochefort, étant devenu aveugle, fit faire  des neuvaines à hamerenne, en l'honneur de sainte Odile, et le baron de Soumagne  et de  Nandrin, qui mourut en 1734, fit réparer la chapelle et lui donna une statue de saint Remy et une autre de sainte Odille;
saint Druon, patron des bergers, est également honoré dans cette chapelle."
 Calendrier belge, fêtes, usages, croyances et pratiques populaires en  1862)




(1) fille d' Adalric,duc d'Alsace, morte vers 720.
(2)autre version: "Elle racheta l'âme de son père en pleurant cinq jours et cinq nuits, au point d'en devenir aveugle . c'est pourquoi elle est la patronne  des maux d'yeux. on montre ancore sur le mont Saint-Odile, en Alsace, la chapelle des larmes, où elle fit ce sacrifice ... "  (Oeuvres, Comte de Montalembert, Paris, 1861)
(3) saint Materne, troisème éveque de Trève, premier de Cologne et de Tongre, début du quatrème siècle.



Calvaires
et croix, cités en 1992 et/ou en 1996 et 2001 :
- 1659, face Hôtel de Ville en 1979, puis déplacé au square des Roches;
- St-Jean (St-Jean-Baptiste), 1605, rue Croix Saint-Jean;

- de rogations, au Corbois;
- d'occis Marée (†1849), dans le tablier du pont sur la Lhomme;
- d'occis Henrard (†1837), angle rues de Dinant et du Poteau;
- rue de Navaugle;
- en bois, rue de Suzin;
- au-dessus de l'abbaye St-Remy;
- en bois, entrée du château des Falizes;
- en métal, routes vers Buissonville et Havrenne, à Havrenne;
- chapelle-calvaire, proche de la chapelle d'Havrenne;
- d'occis Wéry (†1784 ?), rue Saint-Antoine, à Havrenne;
- 1980, site de l'ancienne chapelle romane du village disparu de
Falen, à Havrenne;
- de rogations (niche de la Vierge), au plateau d'Hamerenne;
- de rogations (niche de la Vierge), en bord de l'ancien chemin
vers Rochefort, à Hamerenne.

Sacré-Coeur
:
- potale, à Havrenne, qualifiée de récente en 1992;
- 1908, maison des Filles de la Charité de St-Vincent de Paul
jusqu'en 1974 (voir ci-dessous foyer St-Vincent).


Potales Notre-Dame, citées en 1992 :
- Ave Maria, 1941, voisine de l'abbaye;
- début du Tige vers Eprave, qualifiée de récente en 1992;
- 1943, entre l'abbaye et Havrenne;
- orée du bois de Frandeux, volée en 1994, remplacée en 1995.

Eglise N.-D. de l'Assomption, fin 19e s., rénovation intérieure en 1993, à l'abbaye cistercienne N.-D. de St-Remy (1887), sur le site de l'ancienne abbaye de Falen-Saint-Remy. Village de Falen disparu, vestiges de l'ancienne église St-Remy cités en 1996.

Monuments N.-D. de Beauraing :
- 1951, colline dominant l'abbaye, cité en 1987;
- 1954, quartier du Coirbois, cité la même année.

Chapelle N.-D. de Chevremont, à Hamerenne, citée en 1943.

N.-D. de Foy :
- chapelle, 1626 (?), rebâtie en 1870 (?), rue Croix de
Frandeux, citée en 1996 (marche militaire N.-D. de Foy tous
les sept ans);
- potale, 19e s., au pied du Fond des Vaux, citée en 1992;
- potale murale, 1856, rue du Thiers, citée en 1996.

Potale N.-D. de Grâce, milieu 19e s., au pied du Thier des Malades, citée en 1992.

Chapelle N.-D. de Lorette, vers 1620, rue de Lorette, citée en 2000 (marche militaire, procession annuelle sous les armes), proche du calvaire et du St-Sépulcre bénits en 1645 (Christ du calvaire remplacé en 1890). Ensemble classé en 1959.

Chapelles N.-D. de Lourdes :
- fin 19e s., avec en façade croix en bois du 16e s., rue du
Thiers, citée en 1999 (ancien oratoire non reconnu);
- à Havrenne, citée en 1935 et 1999.

Chapelle N.-D. du Maquis, 1949, au "Rond Bois", restaurée en 1998.

Potale N.-D. de Walcourt, citée en 1943.

Chapelle St-Antoine, 1897, à Havrenne, citée en 2001.

Chapelle Ste-Barbe, citée en 1806, disparue plus tard.

Institut St-Joseph, 1892, Frères des Ecoles Chrétiennes (arrivés en 1845), devenu Institut Jean XXIII en 1982 : voir Jemelle.

Niche Ste-Odile, avec fontaine, à Hamerenne, citée en 1979 et 1996.

Chapelle Ste-Rita, à Havrenne, citée en 1960.

Ste-Thérèse
:
- chapelle, consacrée en 1909, au Carmel St-Joseph;
- école, début 20e s., à La Briqueterie, devenue Institut Jean XXIII
en 1982 : voir Jemelle.

Foyer St-Vincent, 1974, atelier protégé, dans la Maison du Sacré-Coeur, rue d'Austerlitz, transféré plus tard rue du Tige.

Niche murale de remploi, 1741, ancienne ferme, rue du Hableau, citée en 1996.


Réf. : 1* 2* 5* 8* 10* 13* 15* 17* 22* 23* 25* 105* 106* 107*. GENNART Paul, en 2000 et 2001.

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