ROCHEFORT

Histoire
Patrimoine

Rochefort, centre ancien protégé
(a.r. 28/07/1986)


 
Etrange idée que d'avoir construit ce nouveau bâtiment en retrait....

Art. 395. Façades.
Les façades des immeuble sis à front de rues, ruelles ou impasses doivent être maintenues en harmonie avec la zone à sauvegarder.
a) Largeur des façades.
La largeur des façades ne peut être modifiée que moyennant une décision motivée du collège des bourgmestre et échevins.
b) Hauteur des façades.
Les hauteurs sous corniches et faites doivent être en équilibre avec celles des constructions voisines. Les lucarnes doivent être en relation avec
l'architecture de la façade. Ces prescriptions s'appliquent également aux façades des constructions qui sont situées en retrait par rapport à l'alignement
des façades voisines.
c) Matériaux des façades.
Les matériaux autorisés seront ceux dont les tonalités s'apparentent à celles des matériaux traditionnels.
d) Pignons, façades latérales et façades arrière.
Les matériaux autorisés pour les murs, pignons, façades latérales et façades arrières devront s'harmoniser avec ceux des façades à rue.


Art. 396. Toitures.
La toiture doit être en harmonie avec le type de toiture propre aux constructions traditionnelles
locales.
a) Pentes.
Lors de la restauration, de la construction ou de la reconstruction d'immeubles, les toitures,
sauf dérogation accordée par décision motivée du collège, seront en pente continue.
L'inclinaison des toitures sera parallèle à celle des constructions contiguës et normalement à
faîtage central pour l'habitat en ordre fermé. Cependant, la toiture à faîtage perpendiculaire à
l'alignement pourra être autorisée lorsqu'elle concourt à renforcer le rythme des constructions
anciennes ou à mettre en valeur une construction monumentale.
Les larges débordements et les accentuations marquées de rives de toiture ne seront admis que
s'ils sont compatibles avec le caractère de l'architecture locale ; il en va de même pour les
coyaux.
b) Matériaux.
Les matériaux autorisés sont ceux dont l'aspect et la tonalité sobre sont proches de ceux des
matériaux de couverture des immeubles anciens.

Art. 397. Zones de cours et jardins.
Le périmètre de la zone de cours et jardins des îlots bâtis sur leur pourtour est délimité par les
plans des façades arrières principales des immeubles existants, ou, lorsque la profondeur des
bâtiments principaux excède 15 m, par des plans verticaux élevés parallèlement à ceux des
façades avant à une distance de 15 m de ceux-ci.
A l'intérieur de la zone de cours et jardins, aucune construction nouvelle ne peut être édifiée. La restauration des immeubles situés dans la zone de cours et jardins est autorisée. En cas de
démolition de ces immeubles ou parties d'immeubles, il pourra être imposé de garnir de
plantation l'emplacement ainsi dégagé.
Les constructions en sous-sol ne peuvent s'étendre à une distance supérieure à 18 m mesurée à
partir des plans des façades avant.

Art. 398. Traitement du sol.
Les recouvrements de sol en pavés des rues, places, ruelles, impasses doivent être maintenus
où ils existent.
L'usage de matériaux contemporains est permis à l'occasion d'aménagements de la voirie, pour
autant qu'ils contribuent à maintenir ou rétablir le caractère traditionnel du recouvrement du
sol.
Il peut être dérogé aux prescriptions de l'alinéa 1er, lorsqu'il s'agit de voies principalement
utilisées par la circulation de transit et qu'il n'existe pas d'itinéraire adéquat de contournement
de la zone.


Art. 399. Conduites, câbles et canalisations.
La construction de galeries techniques regroupant les principales canalisations peut être prescrite lors de travaux de restructuration de quartiers.
Les câbles électriques, téléphoniques et de télédistribution seront enterrés. En cas d'impossibilité, ils seront placés sous corniche ou sur bandeau, de façon à les rendre les plus discrets possibles.


Art. 400. Mobilier urbain.
Le collège doit justifier tout projet d'installation de mobilier urbain tel que : lampadaire, fontaine, abri banc, poubelle, plaque d'indication de rue, etc.
par une étude portant sur les dimensions, le graphisme, les couleurs et les matériaux proposés.



Art. 401. (Rez-de-chaussée commerciaux.
L'aménagement des façades en rez-de-chaussée pour des besoins commerciaux ne peut en
aucun cas dépasser le niveau du plancher du premier étage.
Lors de la transformation pour une destination commerciale du rez-de-chaussée d'un
immeuble, les trumeaux devront être maintenus. Là où ces trumeaux ont été enlevés
antérieurement à l'approbation par l'Exécutif du périmètre délimité conformément aux annexes
du Code wallon de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme, une reconstruction pourra
être imposée lors d'une transformation ultérieure.
Les trumeaux du premier étage, là où ils sont restés intacts, indiqueront le rythme pour la
construction des trumeaux au rez-de-chaussée. Ceux-ci seront établis à l'aplomb et dans l'axe
des trumeaux du premier étage, la vitrine sera éventuellement établie en retrait par rapport à la
façade de l'immeuble - AERW du 10 novembre 1988, art. 1er.).
Art. 402. Parcage des véhicules.
Tout nouvel emplacement de parcage à ciel ouvert sera recouvert de pavés. La plantation
d'arbre feuillu à haute tige pour quatre emplacements de voitures peut être rendue obligatoire.
L'abattage d'arbres effectué dans le but de dégager un ou plusieurs emplacements de parcage
pour véhicules est interdit.